Perdu dans l'ombre.

Non…

Non, je ne veux pas.

Non, je ne peux pas.

Non, j’ai peur.

J’en ai rêvé cette nuit. Je me voyais là, être heureuse… Mais une tempête est arrivée et m’a emporter dans le monde où personne ne veux aller : le Royaume du malheur.

Je me voyais là, portée par le vent vers ces portes qui me semblaient familières et ai fais l’erreur de franchir le pas qui m’éloignerait à jamais du bonheur. A peine entrée, j’ai reconnu quelques visages, j’ai croisée des regards vides. Ce genre de regard que j’ai en écrivant ce texte. Je baissais les yeux face à eux. J’ai marchée encore un peu, puis je me suis arrêtée, j’ai ouvert les yeux et j’ai vu le vide sous mes pieds ; J’étais en train de tomber dans ce monde où tout me monde est effrayé à l’idée de ne jamais cesser de pleurer.

J’ai eu comme un flash : « Ces regards vides me disaient de faire attention de sorte à sortir de là au plus vite ».

Peu à peu je me suis fais quelques amies : la haine et la souffrance. Elles étaient là elles aussi… on n’en pouvait plus des chaînes qui nous retenaient ; Un soir on décidait de s’en allait et ça à marcher.

Pendant quelques temps, je suis resté à la surface. Haine et Souffrance me rendaient visite de temps à autre mais pas souvent. Je me sens bien et j’ai rencontrée des gens heureux de vivre : la Confiance et le Sourire. Eux et moi on est d’venu (presque) inséparables… Oui tout le monde le remarque et me disent que je devrais aussi rencontrer l’Assurance, elle est sympa elle aussi…

Non…

Non, je ne veux pas.

Non, je ne peux pas.

Non j’ai peur…

Oh tiens, la porte familière… Je tombe. # 

Perdu dans l'ombre.